1 – Parce que c’est le bon moment !
La crise que nous traversons est inédite… Notre société souffre une dégringolade sans précédent : les repères éthiques et anthropologiques se sont effondrés ; la plupart des leaders politiques, des syndicats et des médias sont décrédibilisés ; l’avenir de l’économie, de la protection sociale et des institutions est incertain, jusqu’au sommet de l’Etat…
2- Parce que le changement passera par moi ! Par chacun de nous.
Subir ou construire ? Si chacun de nous ne le fait pas, qui construira la société de demain ? Qui favorisera la mutation culturelle dont la France a besoin ? Qui redonnera un sens à la politique ?
3 – Parce que nous sommes nombreux à vouloir bâtir une société nouvelle, ensemble, et une culture de l’altruisme
Alors que des millions de Français souffrent de précarité sociale et d’isolement, certains observateurs comme Jacques Attali préconisent le “chacun pour soi”. La crise que nous traversons est au contraire un formidable défi à relever ensemble, on optant pour la culture de l’altruisme. Nous sommes assez nombreux pour la faire rayonner, et la diffuser partout. Elle peut vivifier notre société dans tous les domaines. C’est le projet qu’assume le Courant pour une écologie humaine. Il n’est plus temps de se dire impuissant ou trop seul. Des millions de Français sont capables de s’unir pour agir au service du bien de tous. Bienveillance (veiller au bien) commun (construire ensemble) et vulnérabilité (consentir à notre interdépendance) : les critères que se sont donnés les trois fondateurs du Courant pour une écologie humaine sont déduits d’un parti pris anthropologique solide et lucide : l’homme est fait pour partager, pour se donner.
4 – Parce que contester ne suffit pas,
Que ce soit sur les questions agricoles, écologique ou de société, il est toujours nécessaire de protester contre l’injustice, mais il est d’autant plus indispensable de proposer des alternatives, de nouveaux projets.
5 – Parce que d’autres personnes ne demandent qu’à être entrainées dans le mouvement
L’enjeu est de mobiliser la majorité silencieuse. Partout en France de nombreuses personnes agissent dans les critères de l’écologie humaine, dans leur environnement familial, géographique ou professionnel. Le Courant pour une écologie humaine a déjà donné la parole à de nombreux témoins, acteurs d’initiatives en pleine cohérence avec les trois principes d’action du Courant (bienveillance, commun, vulnérabilité). Le Courant pour une écologie humaine fait le pont entre les personnes conscientes du défi anthropologique qui sont prêtes à le relever et des personnes qui travaillent déjà dans le sens d’une humanisation de la société.
6 – Parce qu’il s’agit de fonder l’avenir sur une notion solide
Le concept d’Ecologie humaine synthétise la perspective métapolitique qui s’ouvre aujourd’hui. Les sociologues ne s’y sont pas trompés qui voient dans l’écologie humaine la notion qui permet d’enraciner dans la durée une « révolution culturelle ». Elle répond en effet à des aspirations populaires authentiques. Face à une société individualo-collectiviste en crise, où les normes s’imposent à l’individu sans qu’il ait le sentiment de pouvoir prendre l’initiative, où la technologie se fait totalitaire, où les familles sont éclatées ou dispersées, l’écologie humaine attire parce qu’elle situe lapersonne dans son écosystème familial, culturel, naturel.
7 – Parce le programme des Assises est exceptionnel !
Par sa variété, sa densité et ses intervenants. Et parce que chacun peut y trouver sa place.
Pierre-Yves GOMEZ, Tugdual DERVILLE, Gilles Heriard-Dubreuil