Tous les deux mois, la maison des bouquins présente son coup de cœur lecture. Ce mois-ci, il s’agit d’un été à l’Islette de Géraldine Jeffroy, paru aux éditions Arléa.
“Romanesque, virevoltant, en tous points charmant.”
Une lectrice
L’HISTOIRE
Juillet 1892. Eugénie, jeune Parisienne cultivée dont les parents craignent qu’elle ne devienne vieille fille, est engagée comme préceptrice au château de L’Islette, en Touraine. Dans ce décor enchanteur, elle s’attache aussitôt à Marguerite, sa petite élève. Entre deux leçons, Eugénie et l’enfant profitent de ce huis clos champêtre propice au repos et à l’insouciance. Mais lorsque Camille Claudel arrive à L’Islette pour en faire son atelier estival, l’artiste devient l’objet de toutes les attentions et de toutes les fascinations.
Celle que l’on nomme respectueusement « Mademoiselle Camille » dessine le jour, sculpte la nuit. Elle travaille sans relâche à un groupe de valseurs jusqu’à l’épuisement. Malgré la chaleur étouffante et la poussière d’argile qui lui brûle les poumons, elle veut insuffler à son oeuvre suffisamment de son âme pour que ses personnages de terre s’animent. Et comme Rodin tarde à la rejoindre, elle trouve un réconfort dans sa correspondance avec Debussy.
À mesure que la valse prend forme, traduisant la tension au sein du couple Claudel/ Rodin, Eugénie et la petite châtelaine entrent dans la danse.
L’AVIS D’ANNE
“Le chateau de l’Islette existe bel et bien, Camille Claudel et Rodin y ont bel et bien travaillé, je ne sais pas si elle s’appelait Marguerite mais il existe bel et bien un buste de la petite fille exécuté par Camille Claudel. Eugénie est la seule invention de ce roman délicat.
Malgré le format très court, je me suis régalée dans cette parenthèse enchanteresse. La plume est poétique, légère et douce. À lire !”
Sources :