L’atelier de travail Art et culture qui s’est réuni le 25 janvier dernier à Paris, s’est interrogé sur l’art comme bien commun ou objet de spéculation. La philosophe Joëlle Zask évoquant le lien entre la liberté individuelle et le principe de gouvernement a montré que ces principes pouvaient avoir des similitudes avec le marché de l’art. Définissant l’art comme “le développement d’une expérience qui trouve en elle-même son propre plaisir” elle a orienté le débat en dehors des conditions politiques et économiques d’exercice de l’activité artistique. Son approche a également conduit à éluder la question de l’usage des œuvres en elles-mêmes (usage décoratif, art sacré, glorification du pouvoir). Finalement quelles sont les relations possibles entre l’art et la société ? L’écologie humaine est un processus de dialogue entre différents points de vue. Force est de constater la diversité des dialogues possibles sur l’art et la difficulté à les faire converger vers un même but. Le Courant pour une écologie humaine est un réseau qui met l’homme au centre de l’action. Concernant le domaine artistique il recherche le bien commun dans les actions individuelles des artistes (œuvre, ateliers partagés …). Reste bien sûr à identifier les liens déjà tissés ou à développer entre société et artistes.
Pierre-Denis