Un véritable succès populaire ! Et on comprend pourquoi : ce feel good movie, réalisé par Emmanuel Courcol avec Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin et Sarah Suco, et sorti le 27 novembre 2024, est excellent, plein de beaux – et justes – sentiments. En fanfare : notre coup de cœur ciné du moment.
"Un film lumineux, inspirant et profondément humain, à ne manquer sous aucun prétexte."
En fanfare : l’histoire
Thibaut (Benjamin Lavernhe) est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy (Pierre Lottin), employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d’une autre vie…
En fanfare : l’avis de Delphine
“Et si la véritable richesse se trouvait dans notre capacité à écouter et à aider les autres ?”
Avec cette question en filigrane, En Fanfare, co-scénarisé par Marianne Tomersy, nous embarque dans une odyssée humaine d’une rare générosité. Ce film, à la fois lumineux et touchant, réussit à transformer un sujet familier en une réflexion profonde et inspirante sur la fraternité, l’adoption et l’altruisme.
Une histoire classique, mais réinventée
L’intrigue repose sur une idée simple : deux frères qui se découvrent tardivement, l’un évoluant dans un milieu modeste, l’autre dans un univers d’élite. Si ce thème évoque des récits mythologiques ou romanesques, En fanfare se distingue par une approche fine et nuancée. Alternant moments de tendresse et touches d’humour délicat, le film invite à une introspection tout en divertissant. Il ne se contente pas de raconter une histoire : il pose des questions universelles sur notre capacité à vivre ensemble, à transcender les différences et à construire des liens sincères.
Une mise en scène riche et immersive
La réalisation, soignée et cohérente, met en avant des plans d’une grande beauté, souvent rythmés par une bande-son poignante où la musique joue presque un rôle de personnage à part entière. Les scènes associant les performances musicales aux émotions des personnages transportent littéralement le spectateur. La cinématographie sublime l’histoire avec des contrastes visuels subtils qui reflètent les dualités abordées dans le film : modestie et opulence, isolement et solidarité.
Des acteurs au sommet de leur art
Le casting est irréprochable, avec une mention spéciale pour Benjamin Lavernhe incarnant le chef d’orchestre. Parfaitement crédible dans son rôle de figure d’autorité souvent déconnectée, il dévoile une profondeur inattendue et touchante. À ses côtés, Pierre Lottin incarne avec subtilité la force tranquille et l’authenticité, équilibrant à merveille la dynamique des personnages. Leur alchimie donne vie à des scènes vibrantes, oscillant entre confrontation et complicité naissante.
Un message porteur d’espoir
En fanfare est une véritable bouffée d’air frais dans un contexte où les récits pessimistes dominent souvent. Le film renverse les clichés sur une société individualiste en offrant une vision optimiste de l’entraide et de l’écoute. Cette positivité, loin d’être naïve, est enracinée dans des personnages complexes et des situations crédibles. Ce film rappelle que l’humanité, même dans ses failles, est capable du meilleur.
En fanfare séduira les amateurs de récits humains profonds et de cinémas d’émotion, mais aussi ceux qui recherchent un moment de joie simple et sincère. À la fois délicat et puissant, il s’adresse à tous ceux qui aspirent à croire encore en la bonté de l’âme humaine.
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