Christel Koehler est consultante en écologie humaine d’entreprise. Au cours de ses missions de conseil auprès de grands groupes, elle a développé une méthode de transformation de l’entreprise grâce à une démarche d’écologie humaine élaborée avec des entrepreneurs. Cette méthode est développée dans un nouvel ouvrage, paru aux éditions Gereso en mars 2018 : “L’écologie humaine en entreprise : une stratégie d’entreprise humaine et positive”.
“Un très bon livre qui montre qu’une entreprise peut être à la fois performante d’un point de vue économique tout en contribuant au bien commun. Bien écrit, avec de nombreux exemples, ce livre permet notamment de bien comprendre les concepts d’écologie humaine et de responsabilité sociale des entreprises.”
L’écologie, la défense de l’environnement, sauver la planète… tout le monde en parle ! Les entreprises,
après des hésitations dans les années quatre-vingt-dix, ont résolument pris la question en compte, avec
des avancées réelles pour certaines : politiques développement durable, RSE, compensation de leur
empreinte carbone, etc. Les actions sont nombreuses et de mieux en mieux structurées.
Et l’homme dans tout cela ?
L’écologie humaine, avec son approche holistique, permet de répondre à ces enjeux humains, éthiques et
écologiques. Elle permet de prendre en compte « tout homme et tout l’homme » dans son écosystème et
dans l’ensemble du champ social.
Que ce soit sur le plan stratégique, managérial, mais aussi marketing et financier, l’écologie humaine
permet d’intégrer tout ce qui, dans l’entreprise, contribue au bien commun. Et en premier lieu à une
performance économique solide et pérenne.
Cet ouvrage donne des clés pour comprendre ces concepts innovants, une méthodologie pour les mettre
en oeuvre et de nombreux cas d’entreprise pour les illustrer.
QUELQUES MOTS DE PRÉSENTATION
« Cet ouvrage part du postulat que la clef de lecture la plus pertinente pour appréhender le réel est la personne humaine. C’est en partant de l’homme et en analysant les situations « à hauteur d’homme » que les éléments de compréhension et les solutions adéquates pourront se discerner. À l’inverse, les problèmes et dysfonctionnements qui frappent nos sociétés s’enracinent dans des politiques, stratégies, actions qui oublient de placer la personne humaine au centre.
Placer la personne humaine et sa dignité au centre de toute action, c’est la définition de l’écologie humaine. Il convient de prendre l’humain en compte : tout homme et tout l’homme. Or, une vision de l’homme à 360° doit intégrer toutes les dimensions de sa vie sociale, entre autres, sa dimension professionnelle. L’entreprise, comme d’autres acteurs, a donc un rôle important pour développer l’écologie humaine (EH) dans son territoire. En effet, ses rapports avec ses salariés, clients, fournisseurs, communautés locales, peuvent être structurants pour tous ou, au contraire, contribuer au délitement du lien social. En interrogeant des dirigeants d’entreprise, des entrepreneurs indépendants, d’autres professionnels, il est apparu que trois modes d’actions ont un rôle clef :
– La création de lien.
– La prise en compte de valeurs non quantifiables, en particulier non monétaires.
– La prise en compte des contributions (externalités) négatives et positives de chaque acteur économique, de son impact sur les autres parties prenantes.
Ces conclusions reprennent d’autres éléments de théorie économique déjà existants, lorsqu’ils sont pertinents : responsabilité sociale, « entreprise libérée », pensée de philosophes communautariens, etc. Des syndicats, associations patronales, universitaires, autres mouvements ont été consultés en ce sens.
Il en résulte une grille de douze critères permettant d’initier une démarche « écologie humaine » en entreprise. Si certains rejoignent des principes existants, d’autres sont moins présents dans la pensée économique. Plusieurs entreprises, avec lesquelles nous avons travaillé, ont choisi d’intégrer les principes de l’écologie humaine, parfois sous une autre appellation, en France. Elles ont adopté cette stratégie de contribution au bien commun. Ce livre se fait donc l’écho de ces expériences et propose des pistes pour ceux qui voudront à leur tour initier leur propre démarche. »