Laëtitia Pasquier a monté une équipe à Brest pour vivre la Form’action écologie humaine. Elle raconte pourquoi elle s’est lancée dans l’aventure et ce que ce parcours lui a apporté. Spoiler alert : son regard sur le monde a évolué !
À propos de Laëtitia Pasquier
Laëtitia est mariée depuis 37 ans, mère de 5 enfants et grand-mère de 4 petits-enfants. Depuis une dizaine d’années, elle est bénévole au secours catholique où elle reçoit, plusieurs fois par semaine, des personnes en grande précarité avec lesquelles elle monte des dossiers de demandes d’aide financière. Là, le temps de l’accueil et de l’écoute est essentiel.
Form’action écologie humaine : se former, réfléchir et agir
Laëtitia Pasquier : “J’ai eu envie de monter une équipe de form’action écologie humaine à Brest pour approfondir le thème remettre l’homme au centre de la société. Comment vivre ma relation aux autres et au monde.
En trois points, la Form’action écologie humaine c’est : se former, réfléchir, agir.
- se former : à chaque réunion est proposée une vidéo enrichissante d’une quinzaine de minutes.
- réfléchir : on partage en équipe grâce à une histoire proposée (les aventures d’Ekolu).
- agir : entre chaque réunion, il y a un point concret d’effort à faire !
Le tout autour d’un moment convivial.
Ce qui s’est passé à Brest
Cette année, à Brest, notre groupe était composé exclusivement de femmes ! Nous nous sommes retrouvées tous les quinze jours en fin d’après-midi autour d’une part de gâteau. Ce moment de convivialité est essentiel, il permet de se sentir bien dans l’équipe, de délier les langues, de générer de la confiance, de parler de l’action – que l’on a faite (ou pas) depuis la dernière réunion.
En avançant dans l’année, les échanges sont devenus de plus en plus profonds et libres. La qualité d’écoute augmentait ; le fait de parler les unes après les autres a sans doute aidé.
On a souvent parlé de la façon dont réajuster notre regard sur le monde, de donner toujours plus de sens à notre vie et de devenir actrices – et pas simplement spectatrices – de la société.
Ce parcours nous a permis de réfléchir, d’avancer ensemble, de confronter nos idées. Et aujourd’hui, on n’a plus envie de se quitter ! On ne sait pas encore quelle forme cela va prendre mais il est clair que l’on a toutes envie de continuer ce groupe de partage. Le défi lancé lors d’une des réunions nous a encore plus soudées : nous sommes parties marcher sur un chemin côtier dès 5h du matin et nous avons fini par un petit déjeuner au PMU du village. Une expérience joyeuse !
Dans Form’action, il y a action !
Sur les 15 propositions, mon action préférée a été celle sur l’enracinement. Il s’agissait de refaire son arbre généalogique.
Issue d’une famille où la communication n’est pas facile, j’avais laissé de côté toutes mes racines. Accomplir cette action m’a donc demandé un effort : grâce à un neveu qui fait beaucoup de généalogie, j’ai pu retrouver, sur trois générations, les noms, professions et même des photos de mes ancêtres !
Déployer l’écologie humaine : indispensable
L’écologie humaine est très importante. Il faut qu’elle soit développée et toujours mieux connue dans le monde. Ces notions de bienveillance, de communs, d’unité avec soi-même et avec les autres me paraissent essentielles.
C’est comme cela que l’on peut construire une société ; en pouvant s’accepter avec nos différences, en étant à l’écoute – et écouter, entrer en relation avec l’autre, suppose aussi de savoir se taire.
Form’action écologie humaine : à vivre !
Je recommande évidemment cette Form’action : elle est facile à mettre en place et bien présentée.
Elle est idéale pour les personnes qui veulent progresser humainement et qui ont envie de confronter leurs idées avec d’autres. Elle permet d’approfondir des sujets qu’il est rare d’aborder dans la vie quotidienne ; ça fait du bien.
Elle ne prend pas beaucoup de temps et elle fait réfléchir pendant la semaine grâce à la petite action à mettre en place.
Pour moi, cette Form’action m’a fait ressentir fortement combien tout est lié. C’est une vraie prise de conscience.
Alors, allez-y : ça vaut le coup !”
Pour en savoir plus sur la Form’action et s’y inscrire : ecologiehumaine.eu/formaction-eh
Découvrez également le témoignage de Bernadette le Pivain, qui a également fait partie de l’équipe de Brest : “Pas la peine d’être d’accord avec tout pour y puiser de nombreux avantages“