À l’occasion de la parution du quatrième volume de notre ouvrage La Société de bien commun, nous avons recueilli les témoignages de différents acteurs et contributeurs. Ils racontent pourquoi ils ont décidé de prendre part au projet et livrent leur avis sur ce nouvel opus. Voici le témoignage d’Antoine Cadi, expert biodiversité et économie.
L’homme, au sein de la nature, a la responsabilité de limiter et réparer son impact.
“J’ai participé à cet ouvrage pour répondre à la sollicitation d’un ami, en l’occurrence Tugdual Derville, co-initiateur du Courant pour une écologie humaine, qui m’a fait découvrir les différents tomes de la Société de Bien Commun.
Sur ce volume 4, intitulé “Puissance de la vulnérabilité”, un volet “biodiversité” était bienvenu pour compléter les autres témoignages. Nous avons longuement échangé avec Tugdual et de cette conversation est né l’article publié.
Ce que j’essaie d’apporter dans cet article, c’est la notion selon laquelle il n’y a pas d’écologie humaine s’il n’y a pas d’écologie tout court. En effet, le socle de la vie sur terre, c’est la nature et la biodiversité, dont l’homme fait partie.
Si cette nature continue d’être aussi malmenée, ce sont nos sociétés qui vont elles-mêmes en pâtir.
Il s’agit donc de rappeler avec humilité que l’homme, au sein de la nature, a la responsabilité de limiter et réparer son impact.”
En savoir plus : La Société de bien commun : puissance de la vulnérabilité