L’art est une recherche de sens propre à l’homme. Il est pour l’homme un lieu de l’exercice de sa liberté dans l’expressivité des formes. Aussi l’écologie humaine attache toute son importance à un développement harmonieux de l’art visant le juste, le beau et le vrai. L’art est un lieu de dialogue entre les artistes (au sens large ceux qui créent ou contribuent à la création d’une œuvre), les intermédiaires (qui conservent, exposent, vendent des œuvres…) et les spectateurs (qui écoutent, lisent, visitent…). Par l’entremise des œuvres (picturales, musicales, informatiques, sonores, cinématographiques, littéraires…), l’art a des répercutions dans tous les domaines de la vie politique.
LA CULTURE EST L’ESSENCE MÊME D’UN PEUPLE, SA PERSONNALITÉ, SON ROC.
Dans le domaine de l’éducation pour former les créateurs, les spectateurs et surtout les citoyens de demain. Dans le domaine de la législation du travail pour, par exemple, le travail des artistes et des intermittents. Dans le domaine diplomatique grâce à notre langue, aux œuvres exposées partout dans le monde, aux musées hors les murs. Dans le domaine financier pour l’économie de l’art, l’imposition, les successions. Plus profondément la culture est l’essence même d’un peuple, sa personnalité, son roc. Car l’art en tant qu’il est enraciné dans la vie quotidienne du peuple et de ses artistes, est une invitation à la découverte de l’essence propre de l’humanité. C’est pourquoi, l’écologie humaine pourrait faire sienne cette phrase : «La beauté sauvera le monde» (Dostoïevski).