Dans le cadre du Parcours de form’action Cap 360°, le Courant pour une écologie humaine propose une action par mois, pour s’approprier ensemble les « communs » et transformer la société par la bienveillance.
De la bienveillance, parlons-en ! Il s’agissait justement pour le mois d’octobre 2015, de détecter quelques-unes des « balises de bienveillance » au cœur de nos activités, au travers de conversations essentielles avec des proches : famille, voisins, collègues de travail…
Des comptes-rendus de ces conversations est ressortie une synthèse : un condensé de 10 points pour mieux vivre la bienveillance au quotidien.
Vivre la bienveillance c’est…
- C’est lutter contre les préjugés défavorables, ce qui suppose d’écouter avant de juger.
- C’est travailler d’abord dans le for intérieur, d’où naîtrons les attitudes, regards, gestes et paroles bienveillantes.
- Ce n’est pas inné, c’est quelque chose que l’on acquiert, qui s’apprend, soit par l’éducation, soit, plus tard, au fil de l’expérience.
- C’est un effort, voire une lutte personnelle, qui peut se décider, et qui peut nécessiter ou entraîner une conversion du regard.
- C’est compatible avec le souci d’exigence, l’exercice de l’autorité, et la quête de vérité. Cela n’a donc rien à voir avec une attitude mielleuse. Le ton doit être ajusté.
- Cela nécessite de considérer les autres comme des personnes, au lieu de les traiter comme des machines.
- Cela nécessite de se mettre à la place des autres pour comprendre leur point de vue et – peut-être – relativiser le sien.
Ex. : gros impact d’un petit mail de remerciement à un prestataire de téléphonie après un dépannage efficace. - Cela implique donc de laisser à chacun sa juste place et de la respecter.
- Cela exige d’éviter la malveillance : s’abstenir de rabaisser, d’humilier, de manipuler.
- Cela suppose enfin d’être bien avec soi-même.
En somme, ces balises sont à la fois très simples “comme un sourire”, mais souvent difficiles à appliquer en profondeur et durablement.
Cette bienveillance va du bonjour matinal, avec une salutation adaptée à la culture de la personne, à l’attention et la considération apportée à tout son être comme à ses activités, jusqu’à l’établissement de vrais liens sociaux…
Les plus vulnérables nécessitent et induisent une bienveillance plus spécifique et souffrent davantage du manque de bienveillance. Seraient-ils, en eux mêmes, des “balises de bienveillance” ?
Bref, du travail pour tous en perspective… 🙂