Le week-end annuel du Courant pour une écologie humaine s’est tenu les 25 et 26 mars 2017, sous un grand soleil, dans les locaux avec jardin paisible de l’association Adèle Picot à Paris. Camille et Blandine jouent aux reporters pour vous faire (re)vivre ces deux jours denses et conviviaux.
Place au corps !
Nous sommes tous chaleureusement accueillis autour d’un petit déjeuner par Solweig, Déléguée Générale du Courant pour une écologie humaine.
S’ensuit une reconnexion avec son corps, ses sensations, grâce à une initiation à la méthode « Bien-être par le mouvement » dispensée par sa créatrice, Annick Chaudouët, danseuse et chorégraphe rayonnante. On se sent bien !
Une introduction
Puis les 3 initiateurs du Courant, Gilles Hériard Dubreuil, Pierre-Yves Gomez et Tugual Derville ont ouvert la séance de réflexion avec un mot d’ouverture sur l’évolution du Courant pour une écologie humaine, aventure initiée il y a plus de 3 ans aujourd’hui. Beaucoup de chemin parcouru avec les riches et nombreuses newsletters du Courant envoyées à un nombre grandissant de personnes et la mise en place de la Form’action Cap 360° suivie depuis deux ans par une vingtaine d’équipes dans toute la France.
Yummy
Place au déjeuner dans le jardin, partagé, comme tous les autres repas, dans la joie de la rencontre avec les autres participants, animés par le même enthousiasme vis-à-vis du CEH et la même volonté de placer la bienveillance au cœur de la société. Mets délicieux et compositions originales à base de produits frais, on en redemande !
Augmenter l’Homme ?
L’après-midi débute par une conférence passionnante du responsable de l’alvéole « Très-Humaniste », Tanneguy, sur le transhumanisme et les progrès techniques. Il nous éclaire sur les idées qui animent ce courant de pensée et sur les avancées récentes en la matière, notamment en ce qui concerne l’intelligence artificielle. On est dans une phase d’accélération de l’histoire de l’humanité et l’Homme a beaucoup de leviers entre les mains et une grande responsabilité : quels verrous choisit-on de mettre ou non ? Souhaite-t-on poursuivre à tout prix une recherche de performance ou est-ce que la fragilité, composante même de la nature humaine, n’est-elle pas aussi ce qui la rend plus belle ? On en vient à choisir entre l’être humain, fragile, qui tire sa source de plus grand que lui ou… ? Le CEH est animé par la confiance en l’Homme et fait le choix d’accueillir, protéger et servir le bien commun de tout l’Homme et de tout les Hommes.
3 ateliers pour valoriser le Courant et le bien commun
L’après-midi se poursuit par des ateliers en groupes. Chaque participant choisit deux ateliers parmi les trois suivants : « comment présenter le Courant pour une écologie humaine » où chacun est invité par Solweig à passer devant la caméra pour présenter au plus grand nombre le CEH, « ambassadeurs du CEH » animé par Tugual qui visait à faire émerger des idées pour développer et faire connaître le CEH et enfin « Vers la société de bien-commun », atelier de partage animé par Gilles, où chacun témoigne de ce que le CEH a changé dans son quotidien et notamment dans la pratique de son métier. Expériences de vie très variées des participants qui contribuent à un enrichissement mutuel.
Oui à l’ouïe
Avant le buffet partagé qui clôturera cette belle journée, c’est avec grand intérêt que nous assistons à une conférence sur « la musique classique, facteur de bien-être » donnée par Sixtine de Gournay, musicienne et musicologue passionnée, à l’enthousiasme communicatif. Quatre grandes idées sont abordées : pratiquer la musique, seul ou en groupe, permet de développer de nombreuses qualités ; écouter de la musique nous plonge dans l’Histoire et nous enracine dans notre culture ; écouter de la musique, un moyen d’autogestion de son état émotionnel et enfin, écouter de la musique change notre regard sur le monde (en exclusivité, une recette quotidienne à mettre en place pour ne plus subir les bruits du quotidien !).
Puis place à la pratique libre de la musique avec nos mains, notre bouche ou des ustensiles du quotidien. Des artistes sont parmi nous !
Au travail !
Dimanche matin, Pierre-Yves Gomez, économiste, nous fait réfléchir aux formes du travail (visibles et invisibles) et sur les mutations de l’économie engendrées par l’apparition d’Internet, des nouvelles technologies et des robots dans notre quotidien, à l’ère de la mondialisation. Par exemple, le travail collaboratif bouscule les codes tacites liés au travail et nous oblige à repenser l’organisation générale de la société française. Passionnant, mais déroutant à la fois ! Pierre-Yves termine son intervention par quatre questions politiques : « Qui va contrôler ces nouvelles technologies ? », « Quelles sont les nouvelles formes de distribution du revenu ? », « Comment gérer la précarité ? », « Quelle écologie de la consommation voulons-nous ? ».
S’ensuit des questions puis des échanges informels avant le déjeuner au soleil.
Forum libre
On débute l’après-midi par un temps de témoignages : des participants nous disent ce que le Courant leur apporte dans leur quotidien et partagent la vie de leur groupe régional. Des initiatives au quatre coins de la France, cela fait plaisir !
En conclusion
Les 3 initiateurs concluent ce beau week-end :
- Tugdual nous invite à multiplier les expériences là où nous sommes pour être féconds et à faire des actions collectives pour être « les gardiens de nos frères ».
- Gilles nous propose de réfléchir à l’anthropologie de l’Homme, le bien commun, les biens communs et les communs.
- Pierre-Yves, quant à lui, nous rassure en disant que les tâtonnements font partie du « jeu politique » et qu’il peut être intéressant de trouver des oasis pour se ressourcer en micro-groupes.
Solweig garde un mot de remerciements pour la fin et est chaleureusement remerciée pour l’organisation de ce week-end.
On repart du week-end avec la patate et une grosse envie de diffuser ce que nous avons vécu pendant ces deux jours et ce que nous vivons avec le CEH autour de nous ! Pour une transformation de la société à hauteur d’homme, en plaçant l’Homme (dans toutes ses dimensions) et tous les hommes (sans en exclure aucun) au cœur !
Quelques verbatims
Philippe : « Un grand Merci pour l’organisation et l’animation de cette belle rencontre. Ce qui m’a touché :
– la diversité des participants, source d’une grande richesse,
– le lieu de prise de conscience et de résistance : la bienveillance. C’est une démarche originale.
Je repars avec la conviction que la transformation de la société passe d’abord par notre propre transformation et que l’on a besoin des autres membres du Courant pour s’aider, s’encourager, s’édifier dans cette démarche. »
Annick : « Merci de ce merveilleux week-end. »
Marie-Anne : « Le MERCI est à partager largement. J’ai vraiment apprécié ce temps de rencontres, de témoignages divers et variés… quelle richesse! Je suis heureuse d’avoir découvert le CEH et les perspectives de tous les “possibles” m’enthousiasment. »
Véronique : « Merci donc pour ce beau week-end, c’était vraiment chouette d’entendre les 3 initiateurs du CEH, de pouvoir échanger avec eux et avec les autres participants. Repas, douceurs des pauses-café, tout était parfait… jusqu’au temps qui nous a permis de prendre les repas dehors, c’était vraiment la cerise sur le gâteau ! »
Blandine : « Merci pour l’organisation de ce super week-end bien dense et bouillonnant ! Nous voilà repartis avec de la matière pour poursuivre nos réflexions ! »