Plusieurs crises internationales récentes trouvent leur origine dans les profonds dysfonctionnements des mécanismes financiers aujourd’hui globalisés dont l’instabilité et l’imprévisibilité est à l‘origine d’impacts considérables sur les conditions de vie humaine à court, moyen et long terme, au plan économique, social, éthique et politique.
La gestion de ces crises financières se traduit par des contraintes très fortes sur les pays et les systèmes politiques et sociaux et menacent les solidarités locales, nationales et internationales, tandis que la “ressource humaine“ tend à n’être qu’une variable d’ajustement au service de ces processus financiers.
Ces crises interrogent très fortement les finalités poursuivies par les mécanismes financiers internationaux, fortement axés sur le court terme, les phénomènes de délocalisation financière qui leurs sont associés et le climat d’irresponsabilité qui semble présider à leurs évolutions.
La perspective de l’écologie humaine implique nécessairement une prise en compte de ces questions financières et de leur gouvernance. Il convient notamment d’apprécier le rôle essentiel de la finance dans la répartition des risques économiques. Une question centrale ici concerne les conditions et les moyens d’une finance qui soient au service de l’humanité, du travail et des travailleurs.