Après avoir vécu le parcours de form’action écologie humaine à Lorient l’année dernière, Marie-Laure a déménagé à Brest. À peine arrivée, elle relance une équipe de form’action. Voici pourquoi.
Marie-Laure, mère de famille et ambassadrice de la form’action
Avec un mari militaire et quatre enfants, les déménagements ont été nombreux et denses ! À Lorient, où je vivais jusqu’en juillet 2023, j’ai de nombreux amis. L’une d’entre ces relations m’a proposé de vivre la Form’action écologie humaine. Intriguée, j’ai accepté l’aventure qui s’est avérée tellement concluante qu’à peine arrivée à Brest, j’en ai parlé autour de moi. Une amie s’est enthousiasmée ; elle a absolument voulu la découvrir, cette form’action, ce qui fait que je suis actuellement en train de monter un nouveau parcours !
Pourquoi avoir voulu suivre cette form’action, en premier lieu ?
Nos enfants sont très sensibles à l’écologie ; c’est un sujet particulièrement important pour notre dernier fils, Paul, 25 ans. Il se documente énormément et provoque de nombreuses discussions sur le sujet. Si certains de ses arguments sont pertinents et font mouche, d’autres nous surprennent par leur manque d’espérance.
Voilà pourquoi j’ai voulu vivre ce parcours. On y trouve effectivement des réponses à cette écologie terrestre, celle de la planète dont on nous parle beaucoup aujourd’hui ; mais elle est également centrée sur l’Homme. Et c’est ce qui m’interpellait. Quelle est la place de l’homme dans toute cette écologie ? Je voulais obtenir des réponses pour notre fils. Je voulais retrouver de l’espérance.
Ça, c’était donc mon moteur premier, mais au fil des réunions, j’ai découvert plein d’autres choses !
Quand l’équipe de Lorient se lance
À la première rencontre, j’ai réalisé que nous étions un groupe composé exclusivement de femmes. Une belle sororité s’est d’ailleurs développée tout au long de l’année !Il nous a paru important de comprendre les raisons pour lesquelles chacune souhaitait vivre cette form’action ; elles était très diverses.
Et rapidement, nous sommes entrées dans le vif du sujet. Après un moment convivial, nous regardons la vidéo d’une quinzaine de minutes. Les 15 vidéos du parcours sont accessibles via le site du Courant pour une écologie humaine. Il suffit de créer un compte et le tour est joué.
Ces vidéos sont bien documentées, sur des sujets importants. Celles que je retiens étaient au début du parcours. Elles remontent très loin dans l’histoire de l’humanité et rappellent d’où nous venons. Pour moi, ça a été une belle remise en perspective !
À quelle fréquence vivre les 15 réunions ?
Les 15 réunions doivent se vivre en une année, ça me parait évident, pour éviter trop d’écart entre plusieurs séquences. En moyenne, ça fait une réunion tous les 15 jours, hors période de vacances scolaires. Je pense que c’est un bon rythme ; d’autant qu’on voit bien les petits moments de flottement au retour des vacances !
Des études de cas qui font sourire, mais pas que
Au départ, face aux études de cas, certaines souriaient et les jugeaient un peu simplistes. Mais petit à petit, on s’aperçoit qu’elles nous amènent à des discussions très riches. Parce toutes ces histoires, c’est notre quotidien.
Je me souviens de cette conversation soulevée par la toute première étude de cas : l’un des personnages se servait de son portable dès le réveil. Ce sont des attitudes que l’on voit autour de nous, et que, nous-mêmes, nous adoptons. Pourquoi ? Et en quoi ça nous coupe des autres ? Je peux vous assurer que nos conversations étaient toujours animées !
Évidemment, on finit par partager des choses assez personnelles, intimes. Mais ce qui se dit dans la réunion n’est jamais répété. Nous avons une grande confiance les unes dans les autres. Toutes ces petites choses qui se sont éveillées lors de ces échanges, nous aide. On y repense dans la journée et on se dit « Tiens, est-ce que j’ai la bonne attitude ? ».
S’enraciner : un thème éclairant
J’ai particulièrement aimé le thème « s’enraciner ». L’action personnelle suggérée est de créer une arborescence de toutes nos racines. On nous demande par exemple de découvrir le métier de nos arrière-grands-parents (que de révélations !).
Ce thème-là m’a aussi poussée à réaliser une cartographie de mon réseau et des lieux où j’ai habité – je vous le disais, j’ai beaucoup déménagé. Ca m’a éclairée sur beaucoup de choses et notamment certaines de mes réactions. Tout est lié, c’est – encore une fois – bien visible !
Dans form’action, il y a « action »
Comme à chaque réunion, on commence par parler de l’action personnelle, celles qui ne l’ont pas faite passent un peu à côté de la discussion. Ca motive à les réaliser ! C’est important de s’y mettre (même si on ne la fait pas toujours bien), parce que c’est ce qui change concrètement la vie.
Form’action écologie humaine ; un avant et un après
Il y a des choses qui changent, après avoir vécu la form’action. Notamment dans ma vie quotidienne : l’usage du portable, des transports, ma relation aux voisins…
Et puis, évidemment, mes échanges avec mon fils Paul s’en sont trouvés enrichis. Objectif atteint ! Encore mieux : il a senti que je le rejoignais dans ses préoccupations, que j’essayais de le comprendre. Ca nous a rapprochés.
Recréer un parcours à Brest
Ce parcours me tient à cœur, voilà pourquoi je relance une équipe à Brest. J’ai envie d’aller encore plus loin, cette fois. Je vous le recommande chaudement tant il m’a apporté !”
En savoir plus sur la form’action écologie humaine : ecologiehumaine.eu/formaction
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