Paysans, nous aimons la terre ! Nous nous définissons comme une association de paysans. Nom périmé, dont nous sommes pourtant fiers ! Car le paysan, c’est l’homme du pays. En deux sens : l’homme qui nourrit le pays, en le cultivant. Et l’homme qui habite le pays, qui le connait, qui l’aime.
UNE ÉCOLOGIE FAITE D’OBSERVATION
Pour lui, la terre « n’est ni trop basse, ni trop sale. ». Son écologie est faite d’observation, d’expérience, d’erreurs, d’amour et d’humilité, plus que d’idées et de directives qui stérilisent.
Son écologie est faite d’observation, d’expérience, d’erreurs, d’amour et d’humilité, plus que d’idées et de directives qui stérilisent.
C’est pourquoi le concept d’écologie humaine nous interpelle. C’est l’écologie faite par l’homme, et pour l’homme. Un homme debout, libre, libre de penser par lui-même, et qui cultive sa terre en respectant les rythmes, en les découvrant chaque jour un peu mieux.
LA TERRE GARDE DANS LA RÉALITÉ
Mais le paysan doit aussi retrouver la confiance. La confiance en lui-même d’abord, la confiance en ses semblables. Car les grands tracas de notre temps : solitude, dispersion, poids des administrations, nous atteignent aussi de plein fouet. Mais nous avons un antidote : la terre nous garde dans la réalité.
C’est cet antidote que nous voudrions partager avec vous, avec tous ceux à qui l’ « écologie humaine » parle. Nous ne pouvons aimer l’homme si nous n’aimons pas la terre. Nous ne pourrons aimer la terre si nous méprisons l’homme. Mais la terre et l’homme ensemble, c’est une alchimie extraordinaire, faite de travail, de sueurs, de récoltes et de bonheurs.