Vivre le service national universel : Inès témoigne

23 Sep, 2022 | ÉDUCATION & ENSEIGNEMENT, TÉMOIGNAGES

Inès habite dans la région lyonnaise. Cet été, elle a vécu le service national universel (SNU), un programme à destination des lycéens, mis en place par Édouard Philippe à partir de 2019, pour construire une société de l’engagement. Elle raconte.

Service national universel

Inès : “En février dernier, on nous a présenté le service national universel au Lycée (pour les secondes et premières). Le SNU est un dispositif mis en place par l’État pour les jeunes de 15 à 17 ans. Il commence par un séjour de cohésion de 12 jours dans le but de favoriser l’engagement, le vivre-ensemble et de découvrir les métiers de l’Armée. Il a aussi pour but de renforcer les valeurs françaises et le patriotisme.

Rencontrer 200 jeunes de la région

J’ai vécu en juillet ce séjour dit phase 1 sur la base du volontariat. Nous étions logés dans l’internat d’un lycée agricole non utilisé durant l’été. Nous étions répartis en 4 compagnies ; chaque compagnie étant constituée de 4 maisonnées de 13 personnes environ. Nous étions donc en tout plus de 200 personnes de toute la région.

Découvrir et expérimenter des sujets d’actualité

Chaque matin démarrait par un lever des couleurs avant d’entamer différentes activités. Nous avons abordé les thèmes suivants : sécurité routière, gestes de premiers secours, harcèlement et cyberattaques, finances avec la banque de France, environnement (module qui a été suivi d’une expédition “ramassage de déchets”). Et nous avons également randonné et fait du sport ensemble.
Une journée fut également consacrée à la visite du Mémorial d’Izieu, avec un débat sur la Résistance.

Au long du séjour, pompiers, gendarmes, militaires des différentes armées et membres de la sécurité civile sont venus nous parler de leur métier, sous forme d’activités, de jeux, d’échanges.

Se recentrer sur la relation humaine

Au-delà des activités, des liens amicaux se sont formé. Il y a eu de nombreux moments forts ; peut-être parce que les téléphones portables n’étaient autorisés qu’une heure par jour, pour donner des nouvelles à nos familles…

Suite à ce SNU, nous devons nous engager 85 heures auprès d’associations (secours populairegendarmerie, sécurité civile, associations sportives….). C’est une partie qu’il me reste à vivre !

Je peux dire que c’était une expérience passionnante et éclairante, qui nous a permis de mieux comprendre notre pays et qui donne envie de s’engager !”

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