À l’occasion de la parution du quatrième volume de notre ouvrage La Société de bien commun, nous avons recueilli les témoignages de différents acteurs et contributeurs. Ils racontent pourquoi ils ont décidé de prendre part au projet et livrent leur avis sur le livre sur ce nouvel opus. Voici le témoignage de Sylvie Pelletier, cadre de santé en Eure-et-Loir.
Ce volume 4 de la Société de Bien Commun devrait être remboursé par la Sécurité Sociale !
“Je suis Sylvie Pelletier et je suis cadre de santé. J’ai été, pendant quatorze ans, coordinatrice de l’association Onco28, basée à Chartres, qui a finalement été fermée pour des raisons politiques de l’Agence Régionale de Santé.
Pour rebondir et pouvoir continuer à accompagner les patients atteints de cancer en Eure-et-Loir, j’ai remonté une nouvelle association nommée PEPS (Prévention, Éducation pour la Santé) afin de continuer à soutenir les patients et les aidants sur ce département.
C’est par l’intermédiaire d’un ami que j’ai connu le mouvement. Pour ce qui est de mon parcours professionnel, je n’avais pas de plan de carrière, j’ai toujours fonctionné par les rencontres et j’ai eu la belle surprise de rencontrer Solweig, collaboratrice pour le CEH, puis de découvrir le Courant en lui-même.
Il a fallu que je me livre dans cet ouvrage et plus précisément dans ce témoignage; ce qui va permettre par ailleurs à beaucoup de personnes de mon entourage de découvrir ce parcours et la raison pour laquelle je me suis destinée à la cancérologie. Finalement, au fur et à mesure des mois, de l’écriture et de la relecture de l’article, ça a été une révélation, et j’ai pris beaucoup de plaisir à participer à cette belle aventure.
Ce livre est pour moi une révélation parce qu’il permet aux gens de découvrir Le Courant pour une écologie humaine, avec toute cette notion d’”humain” présente dans le titre qui me parle particulièrement.
Ce livre regorge de témoignages et de parcours de vie et permet de voir le soin différemment tout en mettant l’humain au centre de ces initiatives. Puis, avec l’écologie qui vient se greffer à tout cela, car on est tous responsables par rapport à la biodiversité et par rapport aux erreurs qu’on a pu faire.
Dans ce livre, il y a par exemple un témoignage sur un jardin thérapeutique. On part alors de la base, de la terre et de l’écologie, tout cela mêlé au soin, afin de donner du sens, tout en replaçant l’humain au centre de ces notions et des préoccupations en général.
En ces moments difficiles où la crise sanitaire nous a redonné certains repères, je pense que c’est un livre qu’il faut prendre en vacances cet été sur la plage mais aussi le feuilleter tout l’hiver. Selon moi, il devrait être remboursé par la Sécurité Sociale !”
Pour en savoir plus : La Société de bien commun : puissance de la vulnérabilité – Écologie humaine (ecologiehumaine.eu)