Plus de 600 personnes étaient réunies le 21 mai afin d’accueillir Pierre-Yves Gomez, Gilles Heriard-Dubreuil et Tugdual Derville pour le passage du Tour de France dans la capitale. Seule étape à recevoir les trois co-initiateurs du Courant pour une écologie humaine, Paris a été particulièrement privilégiée par cette triple présence.
La soirée est lancée par Myriam, correspondante locale à Paris, puis animée par Ségolène, coordinatrice générale du Courant.
Par la constitution d’alvéoles (développement de bonnes pratiques) et d’observatoires (identification des engagements bienveillants préexistants), le Courant pour une écologie humaine tend à améliorer les relations humaines et à présenter une société fondée sur la bienveillance.
Notion désormais capitale apportée par Pierre-Yves Gomez, la bienveillance (« veiller au bien ») est un élément commun à tous qui va unir les hommes entre eux et non les éloigner sous couvert d’opinions différentes.
Pour Gilles Heriard-Dubreuil, c’est le commun qui est mis en avant ; les normes et les techniques sont trop oppressantes et l’homme n’est plus le but du métier :
construisons ensemble cette société où l’homme sera au centre des préoccupations.
Tugdual Derville, quant à lui, souligne l’importance de la personne vulnérable :
qui, sinon le plus fragile, a besoin qu’on le remette en valeur ?
Trois membres du Courant et une personne extérieure sont venus illustrer ces propos. Gwendal a rédigé avec un ami un manifeste « changer le monde depuis sa chambre » dans lequel il explique comment adopter chez soi une vision des choses plus positive et comment prendre conscience de l’impact écologique de chacun de nos actes.
Jean-Vladimir porte avec Kim-Olivier, le projet « Villages en ville », qui repose la question des rapports entre voisins et prône des relations plus approfondies pour vivre ensemble au sein de l’immeuble qui unit les habitants dans un cadre de vie commun.
Un agriculteur, Thierry, est venu témoigner de la valeur de son métier, en rappelant les valeurs communes qui unissaient les agriculteurs : lien à la terre, refus du gaspillage, garder une liberté d’administration et un attachement à la famille et à la transmission des valeurs.
Enfin, Mohamed a souligné une dimension essentielle de l’homme : la famille dite « élargie ». La famille ne doit pas se réduire au noyau nucléaire.
Anciens, oncles, tantes et cousins apportent une richesse non négligeable dont l’homme ne doit pas se priver.
Des stands ont été installés au fond de la salle pour que des groupes commencent à se constituer et que les idées commencent à germer dans les esprits. Le mot d’ordre est lancé : montez votre alvéole, rédigez votre cahier de bienveillance et rendez-vous aux premières grandes Assises de l’écologie humaine dans six mois !