Tout ne repose pas sur mes petits bras ! #Édito

26 Juin, 2024 | ÉDITO

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Audrey-Destremau-958x1024.jpeg.

Par Audrey Destremau, bénévole dans le cadre de l’organisation du forum de Marseille du Courant pour une écologie humaine, sur le thème “de quelle écologie l’humanité a-t-elle besoin ?”.

“J’ai 32 ans, 2 enfants et j’ai parfois tendance à l’oublier : tout ne repose pas sur mes petits bras !
Le Courant pour une écologie humaine me l’a rappelé avec beaucoup de délicatesse lors du forum à Marseille. Je suis entourée d’acteurs incroyables, et d’une créativité collective qui cultive mon espérance. Ces acteurs bâtissent le nouveau récit que le Courant propose.

La transition écologique commence par un changement radical de posture pour passer :

  • de la solitude à la communauté,
  • de la maîtrise à la surprise.

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

Franci Kéré, architecte humaniste, a reçu les plus grands prix d’architecture. Il a conçu chaque projet en créant une communauté locale, pour s’appuyer sur les savoir-faire, les idées et les matériaux locaux. Cela donne par exemple une incroyable bibliothèque en terre, percée de puits de lumière en poterie au Burkina Faso.

Le lien transcende le savoir-faire technique. La communauté déborde de créativité et assure la justesse du projet.

Laissons-nous surprendre !

En passant de l’agriculture raisonnée à l’agroécologie, Emmanuel Ogier a dû lâcher prise pour se faire agréablement surprendre. Il est passé du chef d’orchestre qui maîtrise et contrôle tout à celui qui accompagne. En observant et en cherchant à comprendre l’écosystème, il a trouvé des solutions naturelles.
(par exemple : les micro-guêpes pour faire face aux ravageurs des champs). Celles-ci étaient déjà en place, il suffisait de les renforcer en nourrissant leur écosystème (de haies, etc.).

Cette transformation est la plus grande prise de risque qu’Emmanuel ait jamais prise. Et au fond, il ne s’est jamais senti aussi serein.

Prenons le risque de vivre

Nous aurons immanquablement des deuils à traverser si nous prenons le risque de vivre pleinement. Ce sont les liens, le temps, la beauté de la nature qui ont – entre autres – permis à Amélie Roullier de faire le deuil de son petit frère.

Et concrètement, comment on change ? 

C’est le chemin que nous invite à vivre la Form’action écologie humaine :

  • En équipe de 5/8 personnes,
  • 15 réunions, une toutes les 2 semaines (la première réunion pour 2024/2025 se tiendra en visio le mercredi 25 septembre à 19h),
    • Un temps convivial
    • Un temps sérieux : vidéo, étude de cas, action
  • 40 euros l’année.

RDV le 11 septembre en visio pour en savoir plus ! Invitez vos amis ! C’est du lourd !

Quelques témoignages :

“On aborde des sujets très variés, profonds, sur lesquels on n’a pas l’habitude de s’arrêter qui complètent sa culture, sa manière d’appréhender la vie. Beaucoup de réflexions très utiles, qui développent probablement l’intelligence et la psychologie. La form’action est donc une bonne occasion de réfléchir et également d’apprendre à exprimer ce que l’on pense ; c’est important de savoir le faire.”

“À la fin de chaque séance, une action est proposée. Chacun la faisait individuellement, j’avoue que ce n’était pas la partie la plus simple à gérer pour moi dans la mesure où les actions proposées font habituellement partie de ma vie quotidienne !”

Je soutiens le Courant pour une écologie humaine

 Générateur d’espérance