Isabelle Gastal a lancé une équipe de form’action écologie humaine en 2020, en Auvergne. Elle raconte avec émerveillement ce qu’elle en a retiré. Ca donne envie de s’y mettre !
Un peu de fraîcheur après le confinement
Isabelle Gastal : “À la sortie du confinement, avec mon mari, nous étions un peu sonnés. Un besoin de fraîcheur et de nouveauté s’est fait sentir. Mon mari a alors lancé l’idée : et si nous vivions la Form’action écologie humaine ?
Je suivais depuis sa création les actions du Courant pour une écologie humaine. Toujours avec intérêt. J’ai donc accepté la proposition de mon mari avec un “pourquoi pas !” et nous avons proposé à 8 autres personnes de se joindre à nous pour vivre cette aventure.
Aller jusqu’au bout de la form’action ?
La form’action est un parcours de 15 rencontres, scindé en 3 blocs : “être” – “croître” et “fructifier”.
C’est un programme de formation intégrale – partages fraternels, travail sur soi, actions – sur ces questions écologiques et humaines. On regarde ensemble les vidéos (accessibles gratuitement sur le site du Courant), on lisait l’étude de cas dans le carnet de route et ensuite, on échangeait.
À la fin de la première partie, mon mari a demandé au reste du groupe s’il souhaitait poursuivre. Dans la grande majorité, les participants l’ont souhaité ! Nous avons donc vécu l’intégralité du parcours, le temps d’une année scolaire, à raison d’une réunion tous les quinze jours environ.
À chaque réunion, nous étions invités à prendre une décision, à apporter du changement dans nos vie ; c’était tant amusant que questionnant.
La form’action, génératrice de confiance et de joie
On s’est laissé guider dans cette aventure humaine, fraternelle et philosophique ; c’était vraiment agréable. Dans le groupe, nous nous connaissions de plus ou moins près mais nous n’avions pas l’habitude de vivre ce genre d’expérience ensemble. Ca a changé nos relations. Une grande confiance a germé et une profonde joie.
Dans les premières rencontres, particulièrement, ce qui était extraordinaire, c’est que ça nous sortait de la morosité ambiante. On avait tous envie de créer des liens profonds, de qualité.
Des vidéos denses, qu’on aurait voulu revoir plusieurs fois
Les vidéos – de 10 à 15 minutes – étaient très denses ; presque à chaque fois, nous nous disions que nous devrions les écouter à nouveau… Mais je pense qu’aucun de nous ne l’a fait ! Finalement, on a eu du mal à trouver du temps pour creuser, aller plus loin encore.
C’est un peu dépitant pour moi de voir que j’aurais toujours de grands désirs, mais que je n’arrive pas toujours à les atteindre !
Une action marquante
Il y a une action qui proposait de réaliser son arbre généalogique, avec des photos. Cela m’a fait découvrir une part de ma famille que j’avais laissée de côté. C’était une belle prise de conscience ! Et c’était très doux, de chercher des photos de mes ancêtres. J’en ai trouvé plus facilement que ce que j’imaginais ! J’ai gardé ce panneau.
S’apprécier même quand on n’est pas d’accord sur tout
Cette form’action m’a apporté l’espérance de pouvoir créer des liens forts avec des personnes avec qui je ne suis pas forcément d’accord sur tout et qui ont parfois des sensibilités très différentes. Ces désaccords n’empêchent pas de vivre de belles expériences humaines, fraternelles et de s’enrichir mutuellement !
Le mot de la fin sur la form’action
Il est évident que je recommanderais cette form’action ! Et je pense que tous les membres du groupe en feraient autant. Pourquoi ? Parce que c’est léger ; on va au rythme qui nous convient ; on a une proposition construite qui nous est proposée. C’est tellement facile ! Et puis, c’est une belle aventure ; or, je pense que chacun de nous a besoin d’aventure et de nouveauté. Ca nous rend plus jeunes, plus souples… Cette form’action ouvre à la vie !”
En savoir plus sur la form’action écologie humaine : ecologiehumaine.eu/formaction
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